La puissance du Rosaire: Un jour, saint Bernard ayant dit avec un très grand respect le « Je vous salue Marie » devant une statue de la Vierge, la statue inclina doucement la tête et répondit : « Je te salue Bernard. » Le bienheureux Alain disant qu’à cette prière le Ciel se réjouit et que le démon tremble et prend la fuite. Saint Thomas à Kempis affirme à son tour, pour l’avoir expérimenté, que le démon s’enfuit en l’entendant prononcer. Saint Alphonse de Liguori avait une très grande dévotion à l’Ave Maria. Il le récitait à chaque heure du jour. Lorsque l’heure sonnait, on le voyait s’arrêter tout court pour le réciter, quelles que fussent ses occupations et les personnes qui l’entouraient. Et quand on s’en étonnait, il répondait : « Un Ave Maria, c’est un trésor qui surpasse le prix du monde entier. »
Dans son livre, Moi, le dernier exorciste, le père Amorth exorciste du Vatican, rapporte un dialogue saisissant qui témoigne de la force de la Vierge Marie : Père Amorth : « Quelles sont les vertus de la Madone qui te font le plus enrager ? » Satan: «Elle me met en colère parce qu’elle est la plus humble de toutes les créatures et parce que je suis le plus orgueilleux. Parce qu’elle est la plus pure de toutes les créatures et je ne le suis pas. Parce qu’elle est la plus obéissante à Dieu et moi, je suis le rebelle! Père Amorth : « Pourquoi as-tu plus peur lorsque je dis le nom de la Madone que lorsque je dis le nom de Jésus-Christ ? » Satan : « Parce que je suis plus humilié d’être vaincu par une simple créature que par Lui… » Père Amorth : «Existe-t-il une quatrième qualité de la Madone qui te met en rage ? ».
Satan : « Elle me défait toujours, parce qu’elle n’a jamais été effleurée par aucune tache de péché ! » « Au cours d’un exorcisme, se souvient le père Amorth, Satan m’a dit, à travers la personne possédée : “Chaque 'Je vous salue Marie' du rosaire est pour moi un coup sur la tête. Si les chrétiens connaissaient la puissance du rosaire, ce serait la fin pour moi !” »
Récite ton chapelet, dit Dieu, et ne te soucie pas de ce que raconte tel écervelé : que c’est une dévotion passée et qu’on va abandonner. Cette prière-là, je te le dis est un rayon de l’Évangile : on ne me le changera pas. Ce que j’aime dans le chapelet, dit Dieu, c’est qu’il est simple et qu’il est humble. Comme fut mon Fils. Comme fut ma Mère. Récite ton chapelet : tu trouveras à tes côtés toute la compagnie rassemblée en l’Évangile : la pauvre veuve qui n’a pas fait d’études et le publicain repentant qui ne sait plus son catéchisme, la pécheresse effrayée qu’on voudrait accabler, et tous les éclopés que leur foi a sauvés, et les bons vieux bergers, comme ceux de Bethléem, qui découvrent mon Fils et sa Mère... Récite ton chapelet, dit Dieu, il faut que votre prière tourne, tourne et retourne, comme font entre vos doigts les grains du chapelet. Alors, quand je voudrai, je vous l’assure, vous recevrez la bonne nourriture, qui affermit le cœur et rassure l’âme. Allons, dit Dieu, récitez votre chapelet et gardez l’esprit en paix. Charles Péguy (France 1873-1914)
Belle motivation à me mettre à mon chapelet plus régulièrement. :)
Merci père John pour ces partages!